Fondé en 1923, notre Syndicat fédère les salariés de tous les métiers de l'édition* -électronique et papier-, de la diffusion et de la distribution de livres sur tout le territoire national. Avec 57 % des voix aux élections professionnelles, c'est la première organisation syndicale du secteur**.
Outre notre important réseau d'élus et de délégués dans les entreprises, nous sommes très impliqués dans les négociations de branche, pour tout ce qui touche à la Convention collective nationale de l'Édition, son annexe « travailleurs à domicile » notamment, aux barèmes minima, aux classifications, à la formation professionnelle, etc.
Employés, agents de maîtrise, techniciens, cadres, la CFDT Livre Édition défend tous les salariés, mais aussi les non-salariés, de plus en plus nombreux dans le secteur: freelances, auto-entrepreneurs, contributeurs payés en « droits d'auteur », alternants, stagiaires...
Ce site est accessible à tous. Vous y trouverez toute l'actualité sociale, nationale, juridique et propre à l'édition, ainsi qu'une documentation sur les textes, accords et droits.
Vous pourrez également connaître nos analyses et nos actions pour défendre et faire progresser les droits de tous dans les entreprises et dans la branche, prioritairement des plus précaires.
L’onglet« adhésion » vous permettra de savoir comment et pourquoi franchir le pas pour nous rejoindre.
N'hésitez pas à nous contacter du lundi au vendredi au 01 42 03 89 42 ou à snle@f3c.cfdt.fr
*Les secteurs de la librairie, des industries graphiques, de la papeterie et de l’imprimerie ne sont pas de notre champ d’intervention.
**A télécharger, l’analyse des résultat de représentativité dans la branche édition
Être solidaire c’est faire le choix de l’entraide pour défendre les droits de tous, au-delà des corporatismes. Solidarité au sein de l’entreprise bien sûr, mais également entre les salariés et les chômeurs, entre les générations, et plus largement entre les peuples, pour lutter contre toutes les formes d’exclusion, d’inégalités et de discriminations.
Inscrite dans nos statuts, l’émancipation, tant individuelle que collective, est pour nous un droit inaliénable, celui de diriger sa vie. Le respect de la dignité et de la liberté s’impose dans l’entreprise et au sein de la société afin que chacun puisse satisfaire ses besoins matériels et intellectuels, dans sa vie professionnelle et personnelle.
Une valeur qui est l’identité même de la CFDT, puisqu’elle se trouve au cœur de notre sigle. Nous la concevons comme un droit fondamental à l’expression et comme une démarche de participation à la prise de décision. Laïque, la CFDT rassemble ses adhérents et militants dans une dynamique de débat permanent au-delà de toutes différences d’origine, de nationalité, de confessions religieuses et bien sûr d’opinion. De même, au sein de l’entreprise et de la société, la démocratie doit garantir à tous la possibilité d’être acteur de l’amélioration de ses conditions de travail et de vie.
La CFDT estime nécessaire de distinguer ses responsabilités de celles de l’Etat, des partis politiques et des confessions religieuses. Elle effectue un diagnostic critique et autonome de notre société et détermine elle-même son champ d’action pour impulser ou infléchir les décisions gouvernementales.
L’indépendance de pensée et d’action ne peut se concevoir si la CFDT est tributaire de ressources extérieures. C’est pourquoi elle s’appuie sur un syndicalisme d’adhérents. Par leurs cotisations, les membres garantissent l’indépendance financière de la CFDT, et par là même, lui donne les moyens de son autonomie.
À l’occasion de du congrès de décembre 2023, via son texte d’orientation général, le SNLE CFDT s’est donné plusieurs grandes priorités revendicatives en phase avec les réalités de terrain et les problèmes majeurs que rencontrent les salariés de l’édition dans leur quotidien de travail.
Bouleversée par la période Covid et l’extension du télétravail, l’organisation du travail dans les entreprises est devenue chaotique, engendrant l’explosion des risques psychosociaux, un accroissement de l’absentéisme mais aussi du turn-over. Au cœur du malaise, il y a la surcharge de travail, que les employeurs ne veulent et ne savent pas reconnaître et prendre en compte. Outre la mise en œuvre concrète du droit à la déconnexion et des autres moyens de prévention, l’évaluation de la charge de travail est une priorité d’action, à laquelle il convient d’associer autant que possible les inspections du travail, les médecins du travail, voire les Caisses régionales d’assurance maladie (Carsat, Cramif, CGSS).
Avec le report de l‘âge de départ en retraite de 62 à 64 ans, les fins de carrière des seniors, actuellement gérées à coup de ruptures conventionnelles, constitue notre premier défi. Nous nous attacherons à négocier des accords d’entreprise comprenant des objectifs chiffrés de recrutement et de maintien dans l’emploi, des mesures de prévention de l’usure professionnelle et d’aménagement des postes pénibles, d’allègement du temps de travail, de valorisation de la coopération générationnelle et de mise en place du CETU, d’actions de formation et de politique salariale.
Dans l’Édition, la pénibilité concerne possiblement tous les métiers, en particulier sur les aspects de charge mentale ou psychique. Pour les métiers de la distribution et de la diffusion, mais aussi les services généraux des entreprises, les facteurs de pénibilité sont aussi physiques et tendent à s’accroître avec l’évolution des organisations (port de charge, gestes répétitifs, postures à risque, accidentologie, etc.). La prévention sera au cœur des revendications du SNLE pour rendre nos métiers moins pénibles, en revitalisant notamment les accords QVCT, en particulier sur le volet « C », conditions de travail, désormais obligatoire.
Dans plusieurs pays européens, mais aussi dans certains secteurs professionnels en France, la semaine de quatre jours est expérimentée, voire instituée. Ne travailler que quatre jours peut permettre d’alléger les contraintes professionnelles, de mieux articuler vie professionnelle et vie personnelle, également de réduire la fracture entre les fonctions télétravaillables et les fonctions postées. Le SNLE ouvrira la discussion sur la possibilité d’expérimentation au sein de notre branche. Le champ de la distribution pourrait s’avérer adapté à cette expérimentation.
L’intégration des deux premiers groupes d’édition français, Hachette et Éditis, au sein de deux pôles médiatiques puissants montre que le livre est devenu un enjeu d’influence idéologique majeur. Dans ce contexte, l’indépendance éditoriale, qui a toujours été au cœur de l’édition de livres, apparaît menacée. Nous défendrons avec la plus grande vigueur ce principe fondamental et poserons le débat sur la nécessité de garantir le statut